C’est la question que nous nous posons tous quand ça devient infernal. Que ce soit lié au lichen scléreux, à une mycose ou autre chose.
Que faire quand ça brûle, quand ça tire, quand ça pique, quand ça démange, quand ça fait mal ?
Cet article demande un peu de temps de préparation afin de faire valider ces aides et d’être assez exhaustif.
Néanmoins, je vous fournis quelques pistes, données par les membres du groupe de soutien (ils n’ont pas fait l’objet d’une approbation par un médecin). Demandez bien l’avis à votre médecin pour des conseils d’application de produits et vérifiez toujours que vous avez son approbation.
Il n’y a aucune étude qui montrent que ces techniques soignent ou apaisent (soigner ce sera sûrement jamais). Vous êtes responsable de ce que vous appliquez sur votre corps. Ces conseils ne remplacent pas une consultation ou un avis médical. Encore une fois : ils sont donnés par des patients eux-mêmes (sauf pour les « astuces validées »).
Les astuces validées
Astuces qui n’en sont pas : ce sont des bases pour prendre soin d’une peau atteinte par le lichen scléreux.
- Suivre le traitement approprié : les dermocorticoïdes soulagent les démangeaisons et les symptômes s’ils sont bien appliqués et adaptés.
- Hydratez avec un émollient adapté.
- Ne grattez pas (plus facile à dire qu’à faire) : c’est un vrai cercle vicieux avec l’inflammation déjà présente et celle générée par la démangeaison. Le savoir permet de comprendre pourquoi il ne faut pas le faire.
Les astuces non validées médicalement
- Technique du froid :
- une poche de gel ou une « bouillotte » sèche de graines ou de légumineuses non cuites (des haricots rouges par exemple) mise au freezer, dans un linge propre, contre la vulve, une vingtaine de minutes maximum (il ne faut pas que ce soit trop froid donc doubler le linge si besoin). Possibilité de renouveler.
- La solution de froid peut éventuellement être utilisée avec un linge propre humidifié d’eau froide mais l’eau assèche la peau alors il vaut mieux tenter la poche de gel et éviter les multiples douches (et surtout pas le pommeau d’eau contre les lésions).
- l’aloe vera (mis au frais) pourrait être intéressant pour apaiser.
- Un cataplasme d’argile, suivre les conseils d’un spécialiste ou bien se renseigner sur l’utilisation de l’argile (conseil non soumis à l’avis d’un spécialiste de la maladie afin de vérifier qu’il est inoffensif).
- Tentez l’hydrolat de camomille tamponné après avoir uriné.
- Rincez l’urine et la sueur, très irritantes.
- Piochez dans les conseils généraux : notamment sur l’utilisation du papier toilette.Évitez la macération et laissez respirer.
- En cas de « poussées » ou de « crise », évitez de faire des activités agressives/irritantes pour les lésions (vélo, piscine) et les reprendre dès que c’est possible si ça vous fait du bien au moral.
- Trouvez-vous soit des distractions soit des activités/technique de détente : en gros, soit vous noyez la douleur en faisant une activité anesthésiante (regarder un film) soit au contraire en vous plongeant activement dans une passion par exemple.
- Utilisez la respiration pour apaiser la douleur ou la méditation.
- L’activité physique (et notamment la marche) amoindrit la douleur.
- Trouvez un moyen de dormir bien et/ou plus car le sommeil aide à récupérer physiquement et les processus de guérison se passeraient la nuit durant le sommeil.
- Tentez l’autohypnose.
- Suivre les conseils sur l’hygiène intime.
- Si les poussées/crises sont nombreuses, récurrentes ou qu’elles durent longtemps : consultez ! Il n’y a aucune raison pour que vous soyez seule sans traitement adapté.